Chacun d’entre nous est un puits de connaissances où le reste du monde peut s’abreuver… c’est la noble idée de Quora, une plateforme de questions-réponses désormais disponible en français.
Ce site d’échange et de partage des savoirs a été fondé en 2009 par Adam D’Angelo, ancien directeur technique de Facebook. Au départ, le concept n’existait qu’en anglais. Puis une version espagnole a vu le jour l’année dernière, et depuis ce printemps, les francophones du monde entier peuvent aussi apporter leur pierre à l’édifice.
On a contacté l’entreprise basée à Mountain View, en Californie, avec l’idée que la plateforme Quora est davantage un échange d’expériences personnelles que de connaissances encyclopédiques. Mais la porte-parole francophone Sihem Soibinet-Fekih a nuancé le propos.
Quand on a demandé à Sihem s’il y avait des questions qui restaient sans réponse, devinez quoi! Elle avait une réponse pour nous.
« Un réseau social où les actualités sont des questions »
Concrètement, Quora fonctionne un peu comme un réseau social. Une fois le compte d’utilisateur créé, on sélectionne ce qui nous caractérise le mieux dans une longue liste de domaines d’intérêts et de connaissances ; puis on complète son profil en ajoutant encore des compétences, qui vont permettre de diriger vers nous les questions des autres utilisateurs concernant nos sujets de prédilection.
Et hop, on se lâche dans le grand bain : un fil d’actualité où les éléments qui apparaissent sont des questions. Pour chacune d’entre elles, on peut consulter les réponses déjà apportées, voter positivement ou négativement pour ces réponses, ou encore exprimer sa propre réponse, que les autres utilisateurs pourront ensuite évaluer.
On constate assez rapidement qu’il s’agit de questions auxquelles une recherche via Google ou Wikipedia répondrait difficilement ; soit parce que la question porte sur des expériences, des opinions, des idées personnelles ; soit parce que c’est tellement spécifique et pointu que les encyclopédies en ligne ne vont pas dans de tels détails.