S’il est une affirmation à retenir à propos des contes, c’est qu’ils évoluent, selon la bouche de celui ou celle qui les raconte… mais aussi selon le public ou encore l’époque dans laquelle ils se baladent. Et demain, les contes ? A quoi vont-ils ressembler ? Seront-ils toujours aussi présents, alors que notre rapport à la lecture s’étiole d’année en année ?
En 2018, un projet européen appelé « Seeds of Tellers » (Graines de conteurs) s’est développé pour ramener les contes dans les écoles. Durant ces moments dédiés à l’oralité, les enfants « font tourner » des histoires, sans image ni autres artifices… juste avec leur imagination et leur voix. Un projet jugé « bénéfique » par de nombreux conteurs et conteuses, tant pour l’acquisition du langage que pour l’écoute ou le développement de la confiance en soi.
Or, les contes sont aussi nécessaires aux adultes. Peuvent-ils changer une vie ? Certains soirs de lune, la conteuse Ariane Racine se mue en Madame Lune et sème des contes par téléphone, à celles et ceux qui en ressentent le besoin. C’est sans doute en cela que les contes sont indispensables : pour créer du lien entre les humains.
« Je suis assurée de voir que quand il y a une vraie personne, qui raconte pour de vrai, les contes fonctionnent sur les enfants et les adolescents… C’est quand même autre chose que les écrans ! »
Geneviève Boillat, conteuse
Pour réécouter les autres épisodes de cette série Il était une fois, c’est ici :
- Chapitre 1 : Anatomie d’un conte
- Chapitre 2 : Ecrire les contes
- Chapitre 3 : Grandir avec les contes
- Chapitre 4 : Et ils vécurent heureux et blablabla
Merci à la FSRC pour le soutien apporté à cette émission. Merci aussi à Merryl Aeby pour ses illustrations, à l’équipe de Metacomm, à Fabrice Aeby pour la playlist des contes, et à Stève Geiser pour l’habillage sonore d’Il était une fois.