Boucle d’Or est une petite fille depuis des siècles, Cendrillon n’en peut plus de perdre son soulier, et le Petit Poucet en a semé, des cailloux… de génération en génération, les contes se racontent et semblent immortels. Et quand on voit l’enthousiasme des jeunes enfants à l’idée de torturer le grand méchant loup, on devine que ces histoires ne perdent pas en popularité. Pourquoi les bambins sont toujours passionnés par ces vieilles histoires ? Est-ce qu’il y a un ingrédient magique qui les rend irrésistibles ?
C’est d’autant plus étrange que, quand on enfile nos lunettes d’adulte, on remarque que ces vieux contes sont parfois un peu… dépassés, sexistes, voire complètement gores…
Dans cet épisode, GRRIF s’est notamment rendu dans une classe de l’école primaire de Courfaivre, où la Compagnie en boîte a raconté et interrogé Le Petit chaperon rouge de Perrault.
« De voir les réactions des élèves, qui sont autant captivés par une histoire qu’ils connaissent déjà, je trouve qu’il y a quelque chose de magique, qui prouve que le conte est nécessaire au développement des êtres humains »
Eve Mittempergher, comédienne
Références de cet épisode :
- « Boucle d’or et les trois ours », Jacob et Wilhelm Grimm
- « Le petit chaperon rouge », Charles Perrault
- Blanche-Neige, Disney
- « Une histoire de Blanche-Neige », H (saison 4 épisode 5)
- Psychanalyse des contes de fées, Bruno Bettleheim
- « La Mère-grand », Le conte populaire français, Paul Delarue
Pour réécouter l’épisode 1 d’Il était une fois, « Anatomie d’un conte », il suffit de cliquer ici. L’épisode 2, c’est là ! Si vous êtes plutôt musique, nous vous proposons aussi d’écouter notre playlist féérique ici.
Légende image : Merryl Aeby (Metacomm)