Il n’y aura pas de bébés estampillés «coronavirus». Contrairement à ce qu’on pouvait penser, le confinement n’a pas été un moment propice à la procréation.
Une baisse de 10%
Au CHUV, on note même une baisse de 10 % des consultations de grossesse. Son service d’obstétrique a fait des recherches : en compilant les données de plusieurs épidémies, elle s’est rendu compte que le taux de natalité en baisse est commun après une période de crise.
Le stress fait diminuer la fertilité
Plusieurs causes peuvent être avancées : moins de rencontres possibles, plus de jeunes malades, des jeunes qui craignent l’avenir du point de vue financier mais qui surtout, sont stressés. Et le stress diminue la fertilité.
C’est pas pour maintenant, mais ça va arriver
Les chercheurs ne désespèrent pas : ils ont aussi remarqué qu’un à deux ans après la fin des épidémies, en général, on observe une nouvelle augmentation des naissances, jusqu’à 15% en plus que d’habitude. Reste à savoir QUAND la pandémie de Covid prendra fin. Et ça, c’est pas encore gagné.