Cette semaine dans Le Debrief, vous nous balancez votre avis sur le nouvel EP des veveysans de Swear I Love You. Le quintet né sur les cendres de The Forks en 2019 sort Cheap Idol le 16 février.
« Dans le nom de l’album, il y a ce côté un peu désabusé, mais pas dans le « c’était mieux avant »…même si c’était vachement mieux avant. » Mehdi Benkler
Cheap Idol, My Pain, Placid Lake, The Penthouse, quatre titres qui célèbrent un âge d’or musical que beaucoup déclare révolu. On se promène chez les monstres qui ont fait le rock entre les années 60 et 80. Un hommage qui va parfois jusqu’à la réappropriation. Les cinq membres de Swear I love You sont des fans et ils assument complètement. Voix David Bowienne, guitares psychédéliques qui s’envolent chez Pink Floyd pour revenir tout à coup du côté des Cure, c’est dans ces racines-là que le groupe puise et revendique son énergie. Au final, on est en terrain conquis, nostalgiques mais rassurés, comme lorsqu’on retrouve la discothèque de papa-maman. En bonus, un peu d’humour sarcastique et peut-être même un message sur « la vacuité de notre société du paraître » nous préviennent-ils. Dans Le Debrief, Arthur et Mehdi réagissent à vos critiques.
« Est-ce qu’on attend toujours la même chose du rock parce que ça nous réconforte ? Ou est-ce que c’est crucial de l’explorer encore et encore parce qu’il contient toujours des choses qui vont nous bouleverser? » Une auditrice
Swear I Love You, Le Debrief :
Crédit image : Pacifique Vuillemin
Une émission réalisée avec le soutien de :