Le projet solo de la Neuchâteloise Clémence Mermet s’appelle Clé. Munie de son tout premier album sous le bras, elle s’assied dans Le Debrief pour réagir aux critiques de celles et ceux qui ont écouté ses Chansons de 4h du matin.
« J’étais un peu sceptique au début, mais en le réécoutant en rentrant en voiture la nuit, c’était plus calme, on a même envie de chanter avec elle. » Un auditeur
Clémence, on la connaît d’abord pour son amour des planches et de la mise en scène. Mais dernièrement, elle nous a proposé quelques embardées musicales avec le groupe Sabbia Nella Figa, et puis cette cavalcade en solo, Clé, qui nous ouvre les portes de son tout premier album sorti le 22 novembre dernier sur Label Rapace.
« Quand je compose je vois que je pars dans des gouffres sans fin. Je commence à 19h et tout à coup il est 23h. J’essaie de me cadrer, mais je ne suis pas encore sortie de l’insomnie. » Clé
Clé nous offre sept morceaux intimes, en français, apparemment enregistrés entre 2020 et 2024 dans sa chambre, dans un jardin et dans un garage. Elle nous confie que cet album, Chanson de 4h du matin, est une part de nuit, entre 1h et 5h30 : « Quand tout est silencieux et qu’on ouvre des petites boîtes. Et dans ces écrins, des chansons qu’on se susurre comme des secrets. Une part mi-ombre, mi-raison. Des chansons qui parlent d’instants précis, de sensations que l’on rencontre et qui parfois nous écrasent. Comme une volonté ici de décrire avec des sons ce qui se perd avec les mots. ».
Clé, Le Debrief :
Crédit image : Augustin Rebetez
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