Derrière J.NUNN, se niche Justine Tornay. J pour Justine et NUNN, pour le nom que les scientifiques ont donné à un cratère de lune. Chanteuse, musicienne, trompettiste notamment, elle a fait ses armes en jazz à l’HEMU de Lausanne. Aujourd’hui, c’est avec cet ovni musical fraîchement éclos qu’on a rendez-vous. On a demandé à plusieurs auditeurices de donner leur avis sur son tout premier EP : Shadow of Nunn, cinq titres sortis en octobre dernier sur Blizzard Audio Club.
« J’ai l’image d’un côté sombre mais rempli d’étoiles… comme une personne forte qui part à la conquête d’elle-même, ou tel une plante qui voudrait jaillir de la terre. » Un auditeur
Dans Shadow of Nunn, une multitude d’influences : trip-hop, électro, jazz et soul, mais aussi et surtout la voix de Justine. Une voix bien spécifique qui déchire l’espace ou qui soutient des nappes planantes et parfois dissonantes. Quand elle cite ses grandes influences, elle parle de James Blake ou de Björk. Lorsqu’elle ne chante pas, J.NUNN empoigne son bugle et une femme qui joue de la trompette dans son groupe de trip-hop, c’est vraiment très réjouissant.
« Les instruments en cuivre m’ont accompagnée depuis toute petite. J’ai dû beaucoup lutter et travailler fort. C’est une manière d’être soi-même jusqu’au bout. » J.NUNN
J.NUNN, Le Debrief :
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