Cette semaine, GRRIF vous a demandé votre avis sur le premier album de la Lausannoise Valentine Humbert, alias The Moon Soon. Autrice-compositrice et interprète d’une électro-pop éthérée et légère, mais aussi nocturne et sombre. En novembre, elle sort Supernova sur le label Rapace.
« On est comme dans une boîte, 5h du mat, Berlin. Envoûtés, enivrés, le chant résonne comme un petite voix dans nos têtes. » Un auditeur
L’originalité du projet The Moon Soon, c’est d’abord le mélange du piano acoustique avec des sonorités électroniques, les différents personnages qu’elle endosse au fur et à mesure de l’album, et finalement cette voix cristalline et grave qui porte autant des réflexions existentielles que des pensées enfantines ou absurdes. L’autre surprise de Supernova, ce sont les intermèdes. Les 14 titres sont chapitrés par des enregistrements de la voix de sa grand-mère. L’aïeule raconte son rapport à l’univers et à la mort, « Comme la métaphore d’une étoile qui s’éteint. Point central d’une constellation familiale, elle fait figure de lien avec le passé, avec l’intouchable, mais aussi avec qui je suis », nous dit l’artiste. Dans Le Debrief, elle réagit à vos critiques sur son disque.
« Ma grand-mère est la métaphore parfaite de la supernova, puisque c’est une étoile qui va s’éteindre en explosant. » The Moon Soon
The Moon Soon, Le Debrief :
Crédit photo : Olga Cafiero
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