Le gouvernement chinois n’aime pas le hip-hop. Il a décidé au début de la semaine de ne plus montrer de rappeurs sur ses canaux de diffusion nationaux. Un célèbre rappeur dans le pays, GAI, a été déprogrammé sans explication du show tv «The Singer».
Des valeurs non conformes à celles du parti communiste
Le gouvernement a accusé les rappeurs de diffuser des valeurs non-conformes à celles du parti communiste. GAI a été déprogrammé et un autre rappeur, PG ONE, a dû s’excuser publiquement pour les paroles «obscènes» de ses chansons. Pour faire bonne mesure, ses titres ont été retirés des sites de streaming chinois.
Pas de tatouages à la TV
Ces attaques proviennent de l’Administration générale de la presse, de l’édition, de la radiodiffusion, du cinéma et de la télévision pour qui le rap invite à la dissidence et à la décadence des jeunes. Cette administration a récemment édicté de nouvelles règles sur la diffusion tv et radio. Elle a interdit les tatouages, les paroles vulgaires et ceux «dont le cÅ“ur et la moralité ne sont pas alignés avec ceux du parti».
 La mort du hip-hop chinois
Ce n’est pas la première fois que le gouvernement s’attaque au hip-hop. Il y a 3 ans, le ministère de la culture a interdit 120 chansons, du rap pour la plupart, à cause de leurs paroles. Ce qui change cette fois, c’est que le boycott des artistes s’applique à toute la télévision et la radio nationale. Cette décision a fait beaucoup réagir sur Weibo, le Twitter chinois.
Pour de nombreux internautes, cette mesure signe la mort du hip-hop en Chine.