Cette semaine, un Debrief littéraire et botanique qui s’écarte des sentiers pour observer les mauvaises herbes. Ces plantes qui pullulent entre les pavés, dans les jardins, au bord des routes, parfois arrachées sans vergogne par les agriculteurs et les jardiniers sont souvent méconnues. Pour y remédier, l’auteur et biologiste biennois Arnaud Pradervand a décidé de rendre leurs lettres de noblesse à ces malaimées qui refusent de s’incliner face au modelage de la nature par l’humain. Il a donc compilé 24 plantes dans Mauvaises Herbes, un ouvrage aux allures de grimoire sorti fin octobre sur Label Rapace.
« Souvent ces espèces qui sont vraiment détestées ont été très appréciées à un moment donné de l’histoire pour leur côté ornemental. » Arnaud Pradervand
Dans Mauvaises Herbes, l’auteur répertorie notamment l’amarante, la folle avoine, le bleuet, la prêle des champs ou le coquelicot. Sur les pages de gauche, il mentionne leur origine, leur propriété et leur potentielle utilisation. À la base, le projet s’est d’abord enraciné dans les dessins qu’il a réalisé en noir et blanc qu’on retrouve sur la partie droite. Pour Le Debrief, quelques lectrices et lecteurs ont accepté de nous donner leur avis sur cet herbier singulier.
« Je suis ravi qu’un livre mette l’accent sur ces plantes de la résistance. L’herbier vintage rappelle les origines de la botanique. » Un auditeur
« Parfois, les termes trop compliqués cassent l’émerveillement qu’on pourrait avoir face aux petites plantes qui poussent entre les cailloux devant notre maison. » Une auditrice
Mauvaises Herbes, Le Debrief :
Crédit photo : Linda Meli
Une émission réalisée avec le soutien de :