Ces structures appellent au secours
La pression est trop forte. Dans un communiqué publié ce jeudi, de nombreux festivals et organisateurs de concerts – dont Opus One, Live Music, Sold Out, TAKK, Le Chant du Gros, Festi’Neuch, Paléo, MJF – dénoncent de nouvelles mesures fédérales qui menacent leur survie. Car si officiellement, les rassemblements de plus de 1000 personnes seront réautorisés dès le 1er octobre, les conditions pour que de tels événements puissent avoir lieu sont quasiment impossibles à réunir.
Des cantons tout puissants
Pour qu’un grand rassemblement puisse avoir lieu, les conditions doivent être jugées « favorables » par les autorités cantonales, qui pourront se rétracter ou imposer des conditions supplémentaires après avoir délivré l’autorisation de la manifestation. Le cas échéant, l’organisateur n’aurait droit à aucune indemnisation.
Des risques trop élevés
Dans le secteur privé, un organisateur d’événement doit vendre 70 à 90 % des places disponibles pour couvrir ses différents frais. Avec l’incertitude liée aux nouvelles directives, le risque de voir sa jauge réduite de moitié ou son événement annulé est trop important.
Un secteur sans avenir
La reprise des activités pour les organisateurs de grands concerts et de festivals n’est donc pas pour tout de suite. Et même si de l’aide a été accordée au secteur culturel pour les mois écoulés, un soutien futur n’est pour l’heure pas prévu. Les portes des festivals pourraient rester closes un bon moment, en espérant qu’elles puissent rouvrir un jour.