Depuis le début de l’année, le groupe de pop français écume les scènes d’Europe : Paris, Londres, Berlin, Hambourg, Amsterdam, Bruxelles, avant de s’arrêter ce samedi aux Docks de Lausanne, pour une soirée en collaboration avec GRRIF. En parallèle à la tournée d’Isaac Delusion, celle du coronavirus, qui continue sa progression et emmène avec lui toutes sortes de psychoses. Joint par téléphone, Jules raconte comment le groupe vit ces circonstances particulières.
« On a un peu l’impression de faire la tournée du coronavirus, je dois l’avouer. »
Pénurie de papier de toilette par endroits, public qui appelle les salles pour savoir si un concert est maintenu, ou qui renonce à y assister par peur d’être contaminé, le groupe vit cette tournée à travers le prisme de l’incertitude.
« On s’est demandé si notre date en Suisse n’allait pas être annulée à cause de ça. Ou d’autres dates, d’ailleurs. Alors voilà, on attend. »
Des doutes sur l’autorisation de la tenue des concerts, mais aucun sur la motivation à les faire.
« De toute façon on n’a pas le choix, c’est notre métier. Et partout où on va il y a des cas. »
Rendez-vous donc samedi pour voir Isaac Delusion et rester en bonne santé, car comme le dit Jules :
« C’est grâce au fait d’écouter de la musique, en se faisant plaisir et en créant des bonnes ondes sur son corps qu’on n’attrape pas de maladie. »
À samedi !