Des couples qui s’emmerdent, qui se séparent, qui ne se comprennent pas. Des couples qui s’en foutent, qui sont de mauvais parents, qui se mentent. Des couples qui ressemblent à nos amis, à nos voisins, à nous.
Avec Moins qu’hier (plus que demain), Fabcaro prend un malin plaisir à dézinguer les couples et frappe là où ça fait mal. Le dessin (exagérément sérieux et statique) contraste à merveille avec des dialogues absurdes et mordants. Mention spéciale pour les chutes toujours aussi surprenantes et savoureuses.
Si cette dernière parution n’atteint pas les mêmes sommets que ses deux chefs-d’œuvre : Zaï zaï zaï zaï et Et si l’amour c’était aimer, Fabcaro s’impose tout de même comme l’auteur le plus drôle du moment et n’aura comme seule difficulté tout au long de sa carrière que de rivaliser avec lui-même. Ce qui est le propre des génies.
Moins qu’hier (plus que demain), aux éditions Glénat. Lire un extrait.