Cette semaine dans Le Debrief, on vous propose une balade à travers Musica ex Machina sur le campus de l’EPFL à Lausanne. Une exposition qui parle de la relation entre musique et algorithmes. Une histoire qui remonte aux premiers systèmes de notation de la musique que ce soit en occident ou ailleurs dans le monde. On comprend rapidement que les algorithmes n’ont pas été inventés au 20e siècle puisque les règles pour créer des rythmes, des notes, de la musique, ou transformer les mélodies en données datent déjà du Moyen-Âge.
« J’ai adoré la pièce où l’on peut composer la musique nous-même. Cette notion de démocratisation de la composition musicale. » Une visiteuse
Les visiteurs découvrent chronologiquement une vingtaine d’œuvres, des installations, des partitions médiévales ou des vieilles boîtes à musiques qui expliquent comment des hommes (surtout) ont imaginé des façons de composer algorithmiquement la musique, comme le ferait un ordinateur aujourd’hui.
« Aujourd’hui, si la musique pop ressemble à ça, c’est parce qu’il y a des siècles, des compositeurs ont essayé de nouvelles choses, de repousser les limites et sortir des carcans. » Loïc Sutter
Le public se retrouve progressivement face aux grands compositeurs contemporains : Xenakis, Ligeti, Stockhausen ou John Cage. En résumé, l’exposition questionne le rôle de la machine dans la création et la performance musicale, ou comment la musique se traduit en langage informatique. Elle est gratuite et à voir jusqu’au 29 juin 2025.
« L’expo bouscule un peu. Elle ne met pas au centre la machine mais le génie des humains qui utilisent les nouvelles technologies pour enrichir le processus créatif. » Loïc Sutter
Les avis des visiteurs sur l’exposition Musica Ex Machina juste après la visite guidée et les réactions du responsable communication d’EPFL Pavilions, Loïc Sutter :
Musica ex Machina, Le Debrief :
Une émission réalisée avec le soutien de :