Après avoir menacé plusieurs fois le président des États-Unis de le poursuivre en justice, Neil Young semble être prêt à passer à l’action. L’affaire concerne toujours l’utilisation de son morceau Rockin’ in The Free World par le président Donald Trump.
«Imaginez ce que cela fait d’entendre Rockin ‘in the fucking world après que ce président parle, comme si c’était sa chanson thème. Je ne l’ai pas écrite pour ça».
La goutte d’eau
C’est le récent déploiement d’agents fédéraux pour réprimer des manifestations à Portland qui a motivé le chanteur folk à considérer sérieusement une action en justice. Neil Young estime que le président ligue les citoyens les uns contre les autres pour son propre gain politique.
Un président rock ‘n’ roll
Depuis sa campagne en 2015, Donald Trump n’a jamais caché son intérêt prononcé pour les artistes rock (et l’utilisation abusive de leurs morceaux dans ses campagnes). Dans le désordre citons : Linkin Park, R.E.M. les Rolling Stones et Queen. Le groupe britannique avait vu son morceau We Are The Champions être diffusé en 2016 lors d’une apparition de Donald Trump à une convention du Parti républicain.