Fabcaro, l’auteur de Zaï Zaï Zaï Zaï et de Et si l’amour c’était aimer? est de retour avec Open bar. Ici pas de terroriste en cavale ni de livreur de macédoines amoureux, mais des situations de la vie de tous les jours à la sauce Fabcaro. Le mode opératoire est toujours le même: une action découpée en six cases, des personnages presque immobiles et pour chaque strip une chute redoutable et inattendue.
Y en aura pour tout le monde
Familles, politiciens, journalistes ou écologistes, Fabcaro n’oublie personne. En plus de livrer une critique sociale désopilante à chaque page, l’auteur y ajoute une bonne dose d’absurde et créé un décalage jouissif. A l’image du boucher qui se comporte comme une rockstar. Les clients hurlent et sifflent lorsqu’il coupe une tranche de porc. S’en suit un : « Merci vous êtes formidables et maintenant je vais ficeler un gigot ». Nouvelles huées des clients, fous de joie.
Fabcaro ira encore plus loin dans l’absurde avec cet enfant qui se plaint d’avoir un bébé éléphant dans sa salade. « C’est parce qu’elle est bio, ça prouve qu’il n’y a pas de pesticide » précisent ses parents, qui surenchérissent par « Tu préfères avoir un bébé éléphant dans ta salade ou un cancer des testicules?». On vous l’avait dit, imprévisible.
Open bar de Fabcaro, aux éditions Delcourt.