Anna Sauter expérimente le son, bidouille des machines, tape, gratte, utilise sa voix et la met en boucle pour plonger le public dans un rituel sabbatique obscure et lui procurer des émotions proches d’une transe expiatoire. Dans Engrenage, elle nous raconte ses débuts avec son compagnon Léon, son premier concert sur scène, dos au public, un poil terrorisée. Aujourd’hui, elle est la capitaine de son propre projet : Dubuk.
«Même si mes sons semblent sombres et angoissants, ça finit par mettre les gens dans une sorte de cocon.»