Disponible sur Netflix depuis le11 novembre (le jour des Vétérans), The Liberator est une série d’animation qui se déroule en plein pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Des soldats en marge
Adapté d’un livre sorti en 2012, The Liberator raconte l’histoire du 157ème régiment d’infanterie d’Oklahoma mené par le Capitaine Felix L Sparks. Ce groupe d’homme est formé de soldats en marge du système et rejeté par leur pays et même l’armée. On y trouve des mexicanos-américains, des amérindiens ou des cowboys texans, pour la plupart ex-taulards peu enclin à la discipline mais particulièrement efficace quand il s’agit de dégommer du nazi.
Ce petit groupe de bras cassé va parcourir, 500 jours durant, une grande partie de l’Europe à travers ses différents champs de bataille, de l’Italie, jusqu’à la libération du camp de concentration de Dachau en Allemagne.
Une approche visuelle étonnante
Ce qui fait la particularité de The Liberator n’est pas tant son histoire que son esthétique. Cette série d’animation a recours à une méthode un peu particulière et baptisée Trioscope Enhanced Hybrid Animation. Une approche visuelle tout à fait étonnante, un peu hybride entre film d’animation, comic books, et prise de vues réelles. Imaginez des décors dessinés tout droit sorti d’une BD et dans lesquels évoluent de véritables acteurs filmés, mais dont l’image est ensuite retravaillée pour leur donner une allure dessinée!
Ça pique un peu les yeux
Un parti pris qui commence par piquer les yeux, mais qui très vite vous emporte dans une expérience visuelle à mi-chemin entre un rêve très esthétique et la dure réalité de la guerre.
La première saison de 4 épisodes est disponible sur Netflix.