Avant même de jouer le nouvel album du jeune duo suédois Aksel & Aino, on est frappé par sa pochette particulièrement hideuse. Sur un fond bleu et rouge agressif, sont affichés les titres des morceaux dans différentes typographies, à chaque fois déformées. Il y a également un dessin, une sorte de Marsupilami raté qui montre du doigt l’un des côté de l’album, comme pour nous inviter à regarder ailleurs.
La meilleure chose à faire est encore de fermer les yeux et de se laisser balader par les sons froids et chauds des synthétiseurs de Aksel & Aino. Le duo nous invite à faire un saut dans le temps et écouter une version nordique des meilleurs tubes italo disco. Un peu comme si Röyksopp tentait de faire du Giorgio Moroder.
Akvatisk Beredskap est un pot-pourri de morceaux qui pourraient être joués dans les discothèques de Rimini des années 80, mais aussi des titres plus expérimentaux qui donnent l’impression d’être balloter dans les airs, un peu comme si on jouait au flipper avec les étoiles.
Et puis il y a surtout la voix mélancolique et sincère d’Aino qui va et vient sur les morceaux à la manière d’un instrument. Elle n’est là que lorsque c’est nécessaire. Des apparitions rares qui donnent une ambiance presque fantomatique à l’’album.
Écouter la chronique audio :
Akvatisk Beredskap d’Aksel & Aino sur le label Public Possession
Crédit image : Aksel & Aino
