Le marché de la culotte menstruelle est en plein boom. D’abord populaire aux États-Unis, ce type de protection se développe partout en Europe depuis 2018. De nombreuses femmes sont séduites par la culotte de règles pour ses aspects pratique, sanitaire – elle évite le syndrome du choc toxique -, écologique et économique, pour peu qu’on utilise sa culotte plusieurs années. Parallèlement au boum du marché, le boum des arnaques.
Comment ça marche
Certaines Romandes en ont fait les frais. Avec leurs publicités particulièrement bien ciblées, les réseaux sociaux regorgent d’annonces bidon, souvent très alléchantes, avec des offres limitées dans le temps pour déclencher un achat compulsif. Des marques auto-proclamées « numéro un des culottes menstruelles » vous proposent ainsi des produits – apparemment – bon marché, totalement inefficaces en terme de protection et d’une qualité souvent médiocre. Sensinove, La Culotte de Louise ou encore Ma Culotte Sans Gêne ont récemment été épinglées pour avoir vendu des produits banals, sans dispositif absorbant et la plupart du temps fabriqués en Chine.
Déceler les arnaques
Plusieurs sites et blogs indiquent comment repérer les enseignes peu fiables, en se rendant sur le site du vendeur par exemple, et en épluchant ses données et ses conditions générales de vente. On vous conseille surtout de faire une recherche et d’aller lire les avis des consommatrices, car certaines marques parviennent à faire illusion sur leurs plateformes web.
Privilégier le marché local
Le meilleur moyen de ne pas être victime de la mode des culottes menstruelles est encore de privilégier le marché local, aussi plus écologique. En Suisse romande trois marques se sont lancées: Lovimi, enseigne genevoise, Gaya et Oûna, entreprises valaisannes créées en 2019 qui lancent leur e-shop ces prochains jours. Le trio romand gagnant des menstruations, certifié sans arnaque.
Crédit photo: Elements Of This World, CC BY 2.0