Si par le passé onduler du bassin pouvait susciter la moquerie de certains, désormais le style n’importe plus. Avec « BODYHEAT », ce qui compte c’est de bouger ! Ce tout nouveau système propose de transformer la chaleur dégagée par les clubbeurs sur la piste de danse en énergie.
Comment ça marche ?
Le principe est simple comme un pas de deux. Les adeptes du dancefloor bougent leur corps et pendant ce temps-là, sans même qu’ils s’en rendent compte, des pompes à chaleur font le reste du travail. L’énergie est ensuite récupérée pour alimenter le club.
Une économie de 70 tonnes de CO2 par an
Le système « BODYHEAT » vient d’être mis en place dans le club SWG3 à Glasgow en Ecosse.
L’idée pour le club est de réduire drastiquement sa consommation de CO2 en s’appuyant sur cette technologie. Selon les gérants du club, un corps humain qui se déchaîne avec le diable dans les reins sur une piste de danse libère environ 100 watts. Soit, l’énergie nécessaire pour utiliser un ordinateur durant 1 heure.
En se basant sur cette moyenne, le Studio Warhouse Glasgow pense pouvoir économiser environ 70 tonnes de CO2 par an.
Une première bientôt à Glasgow
La première sauterie utilisant le « BODYHEAT » dans le club de Glasgow aura lieu le 7 novembre prochain. Ce n’est qu’à ce moment-là que l’on pourra déterminer si l’opération est positive mais globalement tous les voyants sont au vert. « BODYHEAT » ou lorsque l’écologie rencontre le fun.