C’est le trentième anniversaire de ce festival sans pareil, célèbre pour ses affiches signées Plonk et Replonk, sa chaleur toute franc-montagnarde, ses bûches finlandaises et surtout, son nom énigmatique: une référence au « Gros Louis », qui accepte de prêter son champ à une bande de jeunes au taquet pour secouer Le Noirmont avec un festival gratuit et des artistes locaux. On est en 1992, Fou est à l’affiche et 200 spectateurs bravent la pluie, accrochée comme de la glu au festival, pour acclamer leurs stars locales.
Festival pluvieux, festival glorieux
Trente ans plus tard, le char à foin qui recevait les artistes a fait place à plusieurs scènes imposantes, l’affiche s’est gorgée de noms internationaux, le festival accueille des dizaines de milliers de personnes à chaque édition – record de 50’000 en 2016 – la neige s’est parfois invitée à la fête, mais il y a toujours ce je ne sais quoi qui pousse le public à s’acheter des places les yeux fermés, même si on travaille le lendemain, même si on n’est pas sûr de pouvoir « monter au Noirmont », même si on y va juste pour boire un verre. En septembre, c’est au « Chant du » que ça se passe. Pis c’est tout.
Le Journal du Chant du Gros
Pour fêter cette 30e édition, GRRIF vous propose le « Journal du Chant du Gros ». Chaque jour à 16h50, la chronique vous fait voir un peu de ce festival aujourd’hui légendaire, avec des interviews, des micros-trottoirs, des pièces radio et plein de bonnes ondes pour se préparer au Chant du Gros 2022. D’ailleurs GRRIF sera en direct du festival vendredi 9 septembre de 16 à 18 heures. Tu viens ?
LES CHRONIQUES
Casser la voix
Le Chant du Gros, par vous
Il était une fois le Chant du Gros
L’histoire du festival par Gilles Pierre, au micro de Marie
La programmation du 30e
Par Régis
Bonjour, je voudrais acheter un Chant du Gros
Pièce radiophonique par Christophe Meyer et Marie
Le monde entier est un…
Par vous
Le P’tit du Gros et ses concerts
Par Cinq