C’est la découverte d’un consortium international de scientifiques. Plus de 900 chercheurs et volontaires ont récolté des échantillons de microbes et de bactéries dans les métros et autres transports en commun de 60 villes dans le monde. Barres, tourniquet, sièges, tout y est passé.
À chacun ses microbes « signature »
Après avoir analysé le matériel génétique récolté, on a établi que chaque ville possède sa propre « signature », un mélange unique de micro-organismes comme les bactéries ou les virus. New York par exemple, est très riche en bactéries qui tolèrent très bien les températures basses.
Plein de nouveaux virus
Grâce à cette recherche, une première mondiale, on a découvert près de 11’000 virus et 750 bactéries encore jamais référencés. Mais selon le chercheur américain en microbiologie Noah Fierer, ce résultat n’est pas le grand exploit de cette étude. Son véritable intérêt réside dans le fait que les données ont été mises en ligne gratuitement pour constituer un atlas des microbiomes urbains sur www.metagraph.ethz.ch. Pour connaître la « signature » de votre ville, vous pouvez le consulter – attention ce n’est pas forcément compréhensible pour le grand public –, ou lécher les barres de métro.