Dans Le Debrief, notre émission de critique cultuelle où ce sont les auditeurs qui livrent leurs opinions sur une œuvre, cette semaine le batteur vaudois Alberto Malo a courageusement reçu vos fleurs et vos épines (peu acérées, disons-le). Il y a quelques jours, entouré de sa famille artistique, M-A-L-O a verni son troisième disque baptisé : Cosmovision. En résumé, un concept multidimensionnel qui permet de comprendre comment une société construit sa réalité, pense ses valeurs, ses croyances, sa relation à la nature, et finalement à l’univers dans son ensemble. Avec ses sept morceaux, Alberto Malo dit qu’il veut nous inviter à une réflexion profonde sur notre place dans le cosmos, à éveiller les consciences et à stimuler un dialogue sur la diversité des visions du monde qui coexistent aujourd’hui (dixit).
« L’amour, c’est notre seule force… et la musique ou les prises de position artistiques sont importantes, surtout maintenant. » Alberto Malo
Avec Cosmovision, on pousse la porte d’un univers musical hyper riche…des cuivres, des samples, des drops, des voix, et toujours cette batterie implacable. Comme des funambules, on chemine doucement à la frontière du trip-hop, du rock, de l’électronica et de l’abstract hip-hop. On connaît Alberto Malo pour avoir notamment collaboré avec Sophie Hunger, Jacques Higelin ou Hindi Zara. Sur cet album, il offre à son tour un espace aux visions du génial MC de l’underground british Infinite Livez, d’amis outre-atlantique, de J.NUNN, de Christophe Calpini et de Rodolphe Burger, comme autant de fractals d’un kaléidoscope immersif, toujours ficelé et cohérent.
« C’est la bande son parfaite pour rouler seul, la nuit. » – « C’est un album à écouter pour peindre ou dessiner, où l’on va chercher quelque chose au fond de soi. » Les auditeurices
M-A-L-O, Le Debrief :
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