Une dernière tournée américaine de novembre à avril, la sortie de Sistrionix 2.0 au printemps prochain, réédition de leur tout premier disque, et c’en sera fait de Deap Vally. Le duo californien, composé de Lindsey Troy (chanteuse, guitariste) et Julie Edwards (batteuse) a annoncé mardi qu’il se séparait. Grande perte pour les amateurs de gros son au féminin.
Une aventure qui avait débuté en 2013
Deap Vally publiait son tout premier album en 2013, Sistrionix. Le disque était sale, rock et sacrément sexy, quelque part entre Led Zeppelin et les productions estampillées riot grrrl. Et chez Deap Vally, il n’y avait pas que la musique. Lindsey Troy et Julie Edwards, – qui s’étaient rencontrées dans un cours de crochet -, étaient les ambassadrices d’un féminisme coloré et terriblement libre.
Du rock à la maternité
Après quatre albums, dont un produit par Nick Zinner des Yeah Yeah Yeahs (Femejism, 2016), et un publié sous le nom de Deap Lips (disque éponyme paru en 2020, en collaboration avec The Flaming Lips), Deap Vally explique que « ça ne fonctionne plus ». Il faut dire qu’entretemps, les deux comparses sont devenues mères:
« Il est temps pour nous deux d’explorer correctement la maternité et les autres avenues de la vie, plutôt que de les comprimer dans notre tourbillon artistique. »
Julie Edwards
On se consolera avec le réenregistrement dans une version plus brute de Baby I Can Hell, tout premier morceau écrit par le groupe, et extrait de la future réédition de Sistrionix.