Toute cette semaine dans son émission Club Buvette, GRRIF vous présente ses artistes stupéfiants (comprenez étonnants et drogués). Dans ce contexte, impossible d’ignorer le parcours de Johnny Cash, qui dans les années 60 consomma de grandes quantités d’alcool et de drogues.
« J’ai essayé toutes les drogues qu’on pouvait essayer ! »
Derrière cette annonce grandiloquente et un rien provocatrice, Johnny Cash oublie de préciser que son truc c’est surtout les amphétamines et les barbituriques. Faut dire que le musicien mène une vie intense et enchaine les spectacles (environ 300 par an). Qui plus est, les différents lieux où il se produit sont souvent éloignés les uns des autres, ce qui nécessite de longs déplacements en voiture.
Johnny Cash a dégommé 49 condors
La drogue c’est mal, surtout pour la faune et la flore. En juin 1965, le camion qu’il conduit prend feu, provoquant un vaste feu de forêt. Bilan : plusieurs kilomètres carrés de la forêt nationale de Los Padres en Californie détruits, trois montagnes dévastées et 49 des 53 condors (une espèce protégée !) qui y vivaient tuer. Grosse amende.
La même année, il est arrêté à El Paso au Texas par la brigade des stupéfiants qui le soupçonne de transporter de l’héroïne depuis le Mexique. Et en fait non, il avait juste caché des amphétamines dans son étui à guitare. Super planque.
Johnny Cash enchaine ensuite : une nuit en prison, un divorce et un grammy award pour la chanson Jackson.
Il y a un dieu pour les musiciens de country
En 1968, Johnny Cash réussit à se sevrer de la drogue après une révélation surnaturelle. Selon le musicien, il aurait eu une vision où le souffle de Dieu l’aurait poussé à sortir d’une caverne et à recommencer sa vie.
L’histoire ne dit pas si Dieu lui aurait aussi souffler de reprendre le morceau Cocaïne Blues pour l’interpréter à la Prison d’État de Folsom en disant « Folsom » au lieu de « San Quentin » lors de son fameux concert.