La Commune de Paris est une période qui se trouve rarement dans le programme scolaire de base en histoire. En même temps, après ça, on nous a pondu deux Guerres mondiales, c’est normal qu’il y ait priorité. Mais bon, ça ne fait pas de mal de rattraper ses lacunes. Surtout que la Commune, c’est un mouvement révolutionnaire par le peuple et pour le peuple, avec des idées profondément sociales, et ça, ça a de la gueule.
Au départ, la révolte
L’insurrection de la Commune de Paris démarre le 18 mars 1871. La France vient de perdre la guerre contre la Prusse, Paris a subi un siège qui l’a plongée dans la misère. C’est cette fameuse période où l’on se monnaie la viande de chien, de chat et de rat. Dans cette ambiance, il a suffi d’une étincelle pour que la population s’embrase contre le gouvernement.
Des mesures sociales au bain de sang
Après la révolte, des élections s’organisent dans la capitale, remportées par différents mouvements de gauche. La Commune est instaurée. Les premières mesures vont contre le travail de nuit, pour l’instruction et pour l’égalité homme-femme, avec notamment une grande figure féministe, Louise Michel. Évidemment, tout ça est trop beau pour être vrai, et la Commune s’achève dans un bain de sang 72 jours après ses débuts.
Documentaire, podcast et BD pour explorer le sujet
Tout ce que je viens de vous raconter, c’est du raccourci, cette histoire est grande et belle. Si vous voulez en savoir plus, je vous recommande le documentaire « Les Damnés de la Commune » sur Arte, le podcast de Culture 2000, ou encore la série de BD « Le Cri du peuple » de Tardi, qui s’étale avec brio sur le sujet. Parce que finalement, c’est pas parce que les cours d’histoire sont terminés qu’on a fini de se cultiver.
Photo: Franck. Vue comme le symbole du despotisme impérial, la colonne Vendôme surplombée de la statue de Napoléon est détruite.