Dans l’ombre de Marilyn Monroe, Jayne Mansfield reste l’un des plus célèbres sex-symbols des années 50 et 60. Les éditions Glénat viennent de lui consacrer une biographie en bande dessinée où s’enchaînent anecdotes aussi tragiques que rocambolesques.
La cruche au gros QI
Avec un QI (163) encore plus énorme que sa poitrine (115), c’est surtout son physique dont feront mention les hommes pendant toute sa carrière. Dommage, car Jayne Mansfield, en plus d’être intelligente s’avère être une actrice excellente dès ses débuts au cinéma. Elle sera hélas cantonnée aux rôles de cruches peroxydées et terminera par jouer dans des navets peu recommandables.
Déterminée, Jayne Mansfield mettra tout en œuvre pour devenir une star et les remarques horribles de sa vipère de mère n’y changeront rien. Dans sa première partie, l’ouvrage s’intéresse à l’ascension de ce personnage aussi kitsch que déterminé. Une période faste, qui hélas sera suivie par une lente descente dans les ténèbres marquées par l’alcool et les amphétamines.
Un duo chic et choc
Habile scénariste, Jean-Michel Dupont avait déjà signé l’excellente bande dessinée Love In Vain consacré à la biographie du musicien Robert Johnson. Il alterne ici entre vie privée et vie publique avec légèreté et détachement. Le dessin de Roberto Baldazzini nous permet lui aussi d’entrer très facilement dans la BD. Sa ligne claire épaisse et gracieuse met superbement en valeur les courbes et les expressions de son héroïne. Son style pop et coloré colle parfaitement au rythme et à l’aspect biographique de l’histoire. L’occasion de mieux connaitre cette personnalité ô combien attachante.
Sweet Jayne Mansfield de Dupont et Baldazzini, aux éditions Glénat.
Crédit image : Glénat