Quelques jours après le début de l’été, les Franches-Montagnes accueilleront le dernier-né des festivals du coin, le Spiegelberg. Pour sa deuxième édition, il vantera toujours la diversité musicale, avec une programmation soignée, internationale et onirique. Du 26 au 28 juin, les alentours de et la Halle Cantine de Saignelégier, mais aussi La Traction au Pré Petitjean et l’ancienne église du Noirmont, accueilleront une foule d’artistes et d’amateurs de musique. Dans le désordre et de façon non-exhaustive, on peut citer Black Sea Dahu, groupe zurichois qualifié de « baume pour le coeur ». Son indie folk pleine de douceur résonnera le samedi soir à la Halle du Marché Concours.
Ce même jour, dans l’après-midi, le festival propose aussi de faire une balade en train et à pied à La Traction, et de profiter ensuite d’une création exclusive entre Leoni Leoni et le guitariste chanteur canadien Eric Chenaux. Winterfamily et sa pop sombre offrira aussi un moment suspendu le même après-midi. Le Spiegelberg mise sur ses « morceaux hypnotiques », qui renferment des sons aussi surprenants que « des orgues d’église ou des bruits de grenades tombées en Cisjordanie ».
Au total, une vingtaine de groupes se produira aux Franches-Montagnes fin juin. En parallèle, des actions de médiation culturelle seront aussi proposées, sur le thème de l’appartenance et de la migration. Le Spiegelberg souhaite ainsi donner la parole à des personnes migrantes, en collaboration avec l’association Jura Integraction et avec le soutien du Bureau de l’intégration des étrangers et de la lutte contre le racisme du Canton du Jura et le Service de lutte contre le racisme de la Confédération. Des ateliers d’écriture seront organisés avec la collaboration des autrices et comédiennes Laurence Maître et Fanny Wobmann, et une lecture performative des textes aura lieu sur la scène La Place du Village du festival, le vendredi 27 juin.
La prog complète du Spiegelberg est à découvrir ici.
Photo de couverture : Gilles Mauron