Le 1er juin dernier, la Chine annonçait qu’elle autoriserait désormais les couples mariés à avoir un troisième enfant. L’idée ? Chasser des esprits la politique de l’enfant unique pour relancer le taux de natalité qui faiblit année après année. Cette annonce a eu un effet immédiat sur les secteurs financiers. Dès le lendemain, le fabricant de jouets Goldlock Holdings a vu son action grimper de 10 %, tout comme Jinfa Labi Maternity and Baby, fournisseur de produits pour bébés. La bourse a donc prévu une arrivée massive de bébés chinois pour les prochaines années.
Une prévision un brin simpliste
En 2016, la Chine faisait un premier pas pour mettre à terre la politique de l’enfant unique en autorisant un second bébé par couple, ce qui n’a pas inversé la tendance. Et si le taux de natalité ne remonte pas en flèche, c’est pour plusieurs raisons: l’émancipation des femmes, le coût de la vie et d’une vie supplémentaire, la crise sanitaire, etc. Pas sûr que la possibilité d’un troisième enfant intéresse les Chinois.
La bourse s’affole
La bulle boursière de la puériculture chinoise a déjà explosé. Aux lendemains de l’annonce du gouvernement, toutes les entreprises du domaine voyaient leur valeur gonfler suite à cette décision. Elles se sont percées comme des ballons de fête de village pour retomber sur leur valeur initiale. Le baby boom chinois attendra.
Photo: Arian Zwegers, CC BY 2.0