Cette semaine, les auditeurs-testeurs du Debrief rendent leur verdict sur Odd Love, le nouvel album de Coilguns, les chaux-de-fonniers qui font voyager leur sauce punk-noise loin à la ronde. Leur quatrième bébé pointera son nez le 22 novembre dans leur quartier chez Humus Records.
« Une production métal léchée qui garde l’énergie rock brute. Un bel ouvrage à écouter principalement en jacuzzi. » Un auditeur
Les 11 titres de Odd Love (un étrange amour) jettent de l’huile sur le feu. À la fois vénères et malicieux, tempétueux mais réfléchis, les morceaux enregistrés dans les piquants frimas norvégiens sont farouchement singuliers. Pour Jona Nido, Louis Jucker, Kevin Galland et Luc Hess ce disque représente une façon de résumer leur rapport à la musique, au business qui la régit et surtout l’amour qui les uni au sein de ce quatuor cathartique.
« Il n’y a pas une note qu’on joue, qu’on n’a pas tous validée. L’osmose entre nous est si forte, je pense qu’on est au début d’un pic. » Jona Nido
Le guitariste, compositeur et capitaine du label Humus Records découvre l’avis des auditeurices sur Odd Love. Il nous raconte comment la musique prend forme dans la famille Coilguns et la place qu’ils aimeraient occuper dans le paysage musical.
« Ce serait cool qu’on devienne une pâtisserie salée du rock. On jouerait dans des environnements un peu mainstream mais où les gens plisseraient les yeux en disant : « qu’est-ce que c’est que ce bordel ?!». »
Coilguns, Le Debrief :
Crédit image : Andy Ford