La publicité est partout, surtout sur les réseaux sociaux. Le problème, c’est que souvent, elle n’est pas annoncée comme telle. En France, l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité a passé sous sa loupe quelque 30’000 publications et plus de 7’000 profils. Elle relève que plus de 26 % des contenus ne dévoilent pas leurs intentions commerciales.Â
Une obligation légale
Porter des baskets, se photographier dans un magasin ou mettre en avant un shampoing anti-gueule de bois auprès de sa communauté tout en se faisant payer pour ça, c’est de la pub. Et l’influenceur est tenu de le signaler. Le non-respect de la loi s’observe en particulier chez les influenceurs les plus modestes, qui ne se sentent pas obligés de suivre les mêmes règles que ceux qui cartonnent sur les réseaux.
La situation en suisse
Dans notre pays, voici ce que dit la Commission Suisse pour la Loyauté:
« Une personne qui est sponsorisée et reçoit des honoraires ou des avantages en nature d’un prestataire de services doit s’en ouvrir de manière transparente. »
Traduction, quand il y a pub, il faut le dire. Pour ceux qui ne respectent pas cette transparence, pas d’amende, mais un rappel à l’ordre. Une tapette sur les doigts pas encore systématique mais qui risque de le devenir, au vu de la montagne de pub qui se balade en catimini sur nos réseaux.