Vous commencez sans doute à le savoir, GRRIF célèbre ses 10 ans ce 20 mars 2022. La radio vous propose de les fêter ce week-end, avec deux rendez-vous. Mais cet anniversaire est aussi l’occasion de retracer l’histoire de GRRIF depuis ses débuts : un parcours peu linéaire, et peu commun.
Aux origines de GRRIF
Dans la seconde moitié des années 2000, on compte trois concessions radios dans l’Arc jurassien, — de Boncourt à Yverdon —, celles d’RJB, RTN et RFJ. Mais l’Office fédéral de la communication décide qu’il n’en restera que deux. RJB, RTN et RFJ fusionnent pour former une seule concession, la concession BNJ. Reste la 2e concession à attribuer, mais elle n’obtiendra aucune part de la redevance radio-TV suisse. Financièrement, elle devra se débrouiller autrement.
Dans un climat économique qui commence à se tendre pour les médias dépendants du marché publicitaire local, et avec Internet qui s’impose comme plateforme publicitaire incontournable, la nouvelle radio s’annonce compliquée à gérer. Mais pour éviter une potentielle concurrence dévastatrice pour ses trois programmes, dans une région où le bassin de population et les annonceurs sont restreints, le patron du groupe BNJ, Pierre Steulet, soumet sa candidature et obtient la 2e concession. Cette concession, c’est l’origine de GRRIF, et voici son histoire.
Rétrospective
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Photo: l’équipe des débuts de GRRIF (De gauche à droite: Mike Kurtz, Stève Geiser, Aurélie Cuttat, Fabrice Aeby, Mélanie Kornmayer, Régis Mérillat, Léonie Adrover, Cédric Adrover, Marie-Luce Allimann)
