La fribourgeoise Joséphine de Weck publie son premier roman aux Editions l’Âge d’Homme. « Ambassadrice de la marque », un roman qui prend des allures de reportage journalistique, voire ethnologique, représente le carnet de séjour d’une hôtesse du salon de l’auto de Genève.
«Quelle consécration ! Un sentiment de dégoût me parcourt. Je possède le pedigree rêvé pour représenter une grande marque automobile.» (Ambassadrice de la marque, p.19)
Le lecteur suit Marie, l’héroïne, depuis son recrutement jusqu’à la fermeture, lorsqu’elle libère un pigeon prisonnier de Palexpo. Un chapitre sur deux, la narratrice nous plonge dans la peau d’un visiteur (un apprenti en sortie de classe, une marraine et son filleul, un quinqua passionné de voiture, un nettoyeur bulgare, etc.). Si Joséphine réussi à nous immerger aussi précisément dans cet univers, c’est qu’elle a, elle aussi, enfilé et mouillé l’uniforme d’hôtesse du salon de l’auto pour écrire son bouquin.
«J’arrive à sortir mon épingle du jeu, mais pas complètement… parce qu’évidemment je suis récupérée par le système.»