Directrice du théâtre populaire romand, Anne Bisang est également metteure en scène. Metteure avec un E. Un E qui ne s’entend pas mais qu’elle pense très fort.
La mise en scène, son espace de liberté loin des conventions qui permet de penser le monde, représente sa vie, son lien aux autres.
Dans Engrenage, Anne Bisang nous parle non seulement de l’amour qu’elle voue à son métier, mais également de sa vision de la culture, vecteur selon elle de vitalité démocratique. Celle qui pense que certains foyers de créativité sont encore étouffés, revendique un meilleur soutien des pouvoirs publics envers la culture qui structure et nourrit la pensée, l’imaginaire et les émotions des citoyens.
« Si on enlève la culture, on enlève l’âme du monde »