Vaut-il mieux choisir une carotte bio venue de l’étranger ou une carotte non-bio issue de l’agriculture locale ? C’est très concrètement la question à laquelle répond un petit livre de Lucien Willemin.
Ex-homme d’affaires, le Chaux-de-fonnier s’est passionné pour les questions écologiques et est devenu conférencier et écrivain. Son dernier livre s’intitule : « Tu parles, Charles ! Manger local, c’est loin d’être idéal ».
Un titre qui peut paraître un peu provoc’, à l’heure où la production locale de nourriture est portée aux nues… Mais ce n’est pas l’idée, explique Lucien Willemin.
Une pollution qui tue la vie, oui. C’est l’étymologie qui le confirme…
A en croire Lucien Willemin, le bio, même importé, devrait donc l’emporter sur le non bio, même local.
Alors on a demandé à l’auteur s’il avait des chiffres pour prouver ce qu’il avance. Mais apparemment, ce n’est pas aussi simple que ça.
Oser dire que « manger local est loin d’être idéal », ça fait grincer des dents. Notamment celles des agriculteurs locaux qui ne produisent pas bio. Lucien Willemin, lui-même issu d’une famille d’agriculteurs, comprend bien cette réaction.
On a encore demandé à Lucien Willemin si, selon l’idée qu’il défend, la conversion de toute l’agriculture suisse au bio ne poserait pas un problème en termes de quantité produite. Réponse dans l’entretien en version longue ci-dessous. Et pour en savoir encore plus, et découvrir l’agenda du conférencier, faites un tour sur son site internet!