Tout l’univers du fribourgeois Manuel Oberholzer gravite autour de la musique. L’électro, il est tombé dedans depuis tout petit grâce à un ordinateur Amiga 500.
«On m’a viré des cours de flûte à l’école primaire à cause de «jeux anarchiques».»
Aujourd’hui, son projet principal, Feldermelder, sillonne la planète des Etats-Unis à la Chine, en passant par Londres ou Berlin, tout en conservant un puissant encrage local. Concerts, performances, production, installations audiovisuelles, cet ancien programmateur de Fri-Son est aussi un des fondateurs du label OUS. Entre jazz classique, musique électronique et analogique, dans Engrenage Manu nous explique comment il a réussi à cultiver un son à la croisée du vivant et du numérique.
«J’aime bien créer de la musique unique (…). Quelque chose de chaleureux où la distinction entre le réel et l’irréel n’existe plus.»
«Le plus important c’est de ne pas être nostalgique. De penser que ce qui était juste hier, va être juste demain.»