Sur la porte d’entrée, une affiche du LUFF. Dimitri Meier, le co-directeur artistique musique du festival, annonce la couleur : chez lui, on s’attend à ce que les images, les ouvrages et les musiques de marge trônent en bonne place. Un long couloir et quelques miroirs plus tard, on tombe sur une collection d’accréditations dans une vieille commode. Il faut dire qu’entre son amie et lui, le couple trempe dans une ribambelle de projets artistiques. Lui, à la co-programmation de l’association du Salopard, la production du Castrum et la co-direction artistique du LUFF ; elle, à la production du même festival, véritable respiration cinématographique et musicale automnale. D’ailleurs, on se rend vite compte qu’à une semaine du coup d’envoi, leur appart devient le QG du festival. Des bénévoles sonnent à la porte. Dehors, un groupe s’active pour récupérer du matériel dans la cave qui sert de stock durant l’année. Les lieux fourmillent. Entre deux pas de bourrés, on fait connaissance avec sa collection de mille vinyles, son chat Myrtille et son diffuseur d’huile essentielle. Humilité et économies underground, En Résidence chez Dimitri Meier, c’est juste ici :
«À la programmation du LUFF, on fonctionne complètement à la subjectivité.»