En Résidence chez Léonard de Muralt

1 octobre 2020

Quand on passe la porte de chez Léo, il nous déclare fièrement avoir fait le ménage. Et puis, l’élevage de chaussures alignées dans l’entrée nous laisse présager une probable rencontre avec ses colocataires. On n’est pas déçus. Il faut dire que chez Léonard, les vinyles s’exposent sur les murs autant qu’ils s’écoutent et les œuvres d’art se transforment en portes manteaux. Entre la sculpture et la musique, aucun autre dénominateur que la passion. Son appartement porte évidemment les stigmates de cette goulue créativité.

«Quand j’ai pas le lac, je ne sais pas où je suis. Je deviens lémancolique.»

Léonard, c’est d’abord Château Ghetto, le rappeur jongleur de mots, le poète, le compositeur et chanteur du groupe Azur 3000 chez Cheptel Records. Léonard, c’est aussi celui qui inspire ses copains, comme Régis, et qui crédite son oncle sur ses albums…car la création, c’est une affaire de famille au départ. Finalement, Léonard, c’est celui qui sculpte des appliques en bois et qui va part six mois au Portugal avec ses ciseaux dans sa valise. Entre Olivier Mosset, Bernard Lavilliers, Schwarzenegger, Christophe ou les peinture de sa maman, En Résidence chez Léo Ghetto, c’est juste ici :

«Schwarzenegger est devenu mon idole. «I’m not born, i’m built», j’aime beaucoup cette phrase !»

Léonard, L'interview