Historien, spécialiste de la naissance des mouvements anarchistes, Florian Eitel vient tout juste de vernir un ouvrage sur sa thèse : Les horlogers anarchistes en Suisse – Microhistoire globale des débuts du mouvement anarchiste au XIXe siècle. Son parcours universitaire est également jalonné par ses recherches sur le rôle de la musique dans les mobilisations d’extrême gauche. En dehors de son statut de docteur-chercheur, Florian Eitel est le conservateur du département d’histoire du Nouveau Musée de Bienne.
Dans Engrenage, il nous explique ce qu’il reste du mouvement anarchiste en Suisse en 2019 et si la musique parvient encore à engendrer une conscience de classe.
«La musique est beaucoup plus efficace pour les mobilisations politiques que n’importe quel bouquin théorique.»