Engrenage entame sa série spéciale confinement avec un coup de fil à la chanteuse et musicienne valaisanne Aurélie Emery.
«J’avoue qu’au tout début du confinement, j’étais un peu paniquée…je me suis faite une raclette.»
Depuis sa cuisine, verre de vin à la main, Aurélie nous explique à quel point sa pratique de musicienne est bouleversée par la situation d’urgence sanitaire actuelle. Elle nous raconte comment elle vit cet isolement, inspirant et angoissant à la fois. Pour l’occasion, et parce que l’actualité s’y prête plutôt bien, GRRIF entre dans l’univers d’Aurélie Emery par une porte plus sombre que celle que l’on emprunte habituellement pour faire sa connaissance : celle qu’elle explore avec son projet Lovcano qui traite d’anthropocène, de décroissance et d’écocide. Aurélie nous raconte aussi d’où lui vient cette passion pour l’écrivaine valaisanne Corina Bille, dont elle met les poèmes en musique depuis plusieurs mois avec « Un goût de Rocher »: le projet avec lequel elle a sillonné les églises de Suisse romande.
«Quand tu joues dans une église, l’architecture devient l’ingé son.»