Passionné par l’image, le son et le roller, ça fait dix ans que le fribourgeois Mugabo sillonne les dancefloors romands pour lire le public et les arroser du meilleur son. Cameraman-monteur de formation, aujourd’hui il a décidé de prendre une année sabbatique pour se consacrer exclusivement à sa pratique de DJ. Dans Engrenage, il nous raconte sa première vidéo avec des images de roller montées sur du Slayer. De Ratatat à Interpol en passant par Soulfly, il nous explique à quel point le sport, et son grand frère, ont enrichi sa discothèque foisonnante et comment sa couleur de peau peut parfois influencer les attentes du public.
Aujourd’hui, Mugabo a un statut d’indépendant et pour savoir comment il remplit les journées de son année « utopique » (comme il dit), c’est juste ici :
«Pour les 850 milliards de DJ comme moi sur la planète, notre taff c’est de mettre de la musique pour les gens (…) et de faire le bon choix musical par rapport à l’ambiance de la soirée.»