C’est Arthur Henry qui, ce mois-ci, a accepté de passer de GRRIF à trépas. Le beatboxer de La Chaux-de-Fonds, leader de Koqa Beatbox, a pris place dans notre cercueil, pour une interview philosophique et horizontale. L’occasion d’évoquer sa jeune mais déjà riche carrière musicale, à travers les rencontres qui marquent, les souvenirs qui restent, les regrets et les fiertés.
«Moi, ce que j’aimerais, c’est faire partie d’une génération qui a changé quelque chose.»
C’est sur la route qu’Arthur Henry imagine avoir perdu la vie, peu avant de fêter ses 26 ans. Il laisse à ses proches le soin de décider ce qu’il adviendra de ses restes, et de la cérémonie à organiser, mais envisage que le titre «Oya» du duo Ibeyi pourrait accompagner sa mort. Quant à ce qui l’attend de l’autre côté, il penche pour la théorie du «rien».