Lorsqu’on entre dans l’appartement lausannois de Sandor, on n’enlève pas ses chaussures. « Une maison, c’est fait pour vivre! », nous dit-elle. La pièce dans laquelle elle a passé le plus clair de son temps ces dernières semaines, c’est son balcon. C’est donc tout naturellement qu’on commence cette dernière émission d’Engrenage dehors, avec la pluie en fond sonore. Une demi-heure plus tard, le froid-piquant nous obligera à finir l’interview dans son salon.
«Enfant, j’ai fait les musées du monde entier… j’ai un gros héritage en art contemporain et en design.»
De l’exploration de son frigo à la description des œuvres d’art et des bouquins sur ses étagères, Sandor nous promène dans l’intimité de son nid. Généreuse, elle nous dévoile aussi son dernier titre en exclusivité : « Quand tu sers mon corps », une reprise de Pacifique, trio français formé à la fin des années 80.
«Les gens ne rendent pas compte qu’on a besoin de la culture. C’est indispensable!»
Et puisqu’elle fait partie intégrante des rouages qui font tourner la culture de notre pays, celle qui a pris des années avant d’oser se dire « chanteuse » nous expliquera à quel point c’est encore difficile de vivre de son métier.