Valentin Zuber a fait le mort, le temps d’une interview d’outre-tombe pour Post Mortem, un portrait intimiste et philosophico-spirituel.
Le nouveau délégué à la promotion culturelle jurassienne porte aussi la casquette de président du Parti socialiste autonome – qui milite pour le rattachement de Moutier au canton du Jura. Né en 1989, il a suivi des études de lettres et sciences humaines, puis s’est spécialisé en gestion politique publique.
« Avalanche ? Je crois que c’était une avalanche. »
C’est une coulée de neige, semble-t-il, qui a emporté Valentin Zuber vers le cercueil de GRRIF. Que faut-il faire du corps ? Quel type de cérémonie doit-on mettre en place ? Une fois réglé l’aspect pratique de l’enterrement, on peut évoquer avec lui les choses qui comptent: l’enfance dans une famille aimante, la genèse de l’engagement politique, l’influence du père, les accomplissements, les échecs, ce qu’il aurait voulu connaître avant de mourir et ses croyances sur l’au-delà.
« La postérité, ça m’importe peu. Je préfère que mes actes soient reconnus au présent. »