Entre annulations, interdictions et reports d’événements, le concert d’Isaac Delusion a miraculeusement été épargné par les mesures de protection contre le Covid-19 samedi 7 mars aux Docks de Lausanne. GRRIF s’y est déplacé en masse. Retour sur ce concert qui a accueilli plus de 700 spectateurs.
Ça démarre pas mal avec Isabella, le grand tube du groupe, dans une ambiance feutrée qui met le public à l’aise illico. Avec une configuration de quintette, le groupe est concentré, à son affaire. Les Docks sont ouverts en haut et en bas, pour permettre une circulation optimale du public et éviter les collés-serrés potentiellement viraux.
L’ambiance, un peu scolaire au démarrage, monte en puissance et devient carrément électrique au fil des tubes. Midnight Sun, Magical Love, Couleur menthe à l’eau, en une heure trente de show, Isaac Delusion impose sa vision de la pop à la salle des Docks : grave et légère, pop et réfléchie, électronique et chaleureuse. En haut, en bas, sur les côtés, le public entre en transe.
On entend aussi bien du Christophe et du Patrick Juvet que du Metronomy et du Pharrell Williams dans la musique d’Isaac Delusion. Et à travers le groupe, on repense à toutes ces (vieilles) gloires avec délices. Isaac Delusion nous aura donné une leçon de disco et de pop à la sauce 2020. C’était beau. On reviendra.