C’est tout simplement sous son nom et son prénom que Laure Betris sort son premier album solo : « Colline de Pierre », chez Humus Records. Dans Le Debrief, on a évidemment récolté vos critiques anonymes sur le disque, mais on a aussi demandé leurs avis à quelques spectateurices qui ont assisté à sa mise en live à la dernière « Humus Fest » à Fri-Son. Un concert en duo avec son ami Yann Hunziker à la batterie.
« J’ai pas envie de me stresser sur scène. Je suis pas là pour ça. J’ai vraiment appris ça avec le temps. » Laure Betris
L’album « Colline de Pierre » rassemble neuf titres chantés parfois en anglais ou en français, la langue de sa maman, mais aussi en chaldéen, la langue de son papa défunt. La langue ancestrale des populations babyloniennes, un parler aujourd’hui en voie de disparition. Il paraît que si on traduit « Colline de Pierre » en chaldéen, ça donne « Tel Keppe », nom de la ville d’origine de son père au nord de l’Irak, celle qui l’a vue naître, lui aujourd’hui né au ciel et qui traverse cet album de bout en bout. Un disque enraciné, une sorte de quête mémorielle.
« Ce que dit Pierre de Paul, en dit plus sur Pierre que sur Paul ». Laure Betris
Plus précisément, on peut lire sur son site : « La musicienne fait dialoguer langue paternelle et maternelle dans une synthpop hybride, à la lisière d’une comptine downtempo, d’une ambient centripète ou d’une procession en slowmo. A l’oreille, ça retentit comme un drift onirique, une chorégraphie où synthé multicouche, voix polymorphes et millefeuille rythmique laissent éclater un univers introspectif. Un dédale intimiste, consciencieusement brodé entre improvisation compulsive et écriture raisonnée. »
Laure Betris, Le Debrief :
Crédit image : Mehdi Benkler
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