Alexandre, Amélia et Jonathan sont originaires de Châtel-St-Denis. Depuis quelques années, ils écument les clubs du pays et grimpent sur toute sorte de scènes entre le Festival du Gibloux, Les Georges ou le Montreux Jazz. Ce trio qui sort des cases a déjà remporté le prix de la Fondation Suisa dans la catégorie rock au M4Music. En septembre dernier, les Glaascats sortent leur deuxième album : Initial Cocoon.
« On se retrouve comme devant une série de miroirs déformants. Il y a quelque chose de cette sensation ondulante. Ça m’a laissée rêveuse. » Une auditrice
Un disque qui pourrait tout à fait servir de bande son au flottement d’un petit être en position fœtale dans un liquide chaud et moelleux. C’est à peu près ce qui se passe à l’écoute à la première écoute. Sauf qu’on a du mal à ranger les dix titres de l’album dans une seule chapelle (et on n’a pas très envie d’ailleurs). Les mélodies sont d’abord douces, fragiles, Lo-Fi, pop, grunge aussi. En parallèle, on retrouve une énergie bouillonnante et hypnotique très intense… comme si l’auditeur était suspendu entre l’explosion d’un tremblement de terre sous-marin et l’attente du tsunami qui suit, la plupart du temps. La marque de fabrique de Glaascats : une puissance onirique toujours sur le fil du rasoir, encore plus marquée en live, avec cette impression tendue qu’un accident peut se produire à n’importe quel moment. Une fragilité, une humilité sincère et touchante qui laisse parfois même les trois musiciens surpris de l’effet que leur musique procure au public. Dans Le Debrief, le trio réagit à vos critiques sur Initial Cocoon :
« Notre intimité, c’est pour être honnête, sans filtre…c’est ce qui sort sans trop réfléchir, instinctivement. » Alexandre
Glaascats, Le Debrief :
Crédit image : Aline Blanc
Une émission réalisée avec le soutien de :