Ça fait six ans que les deux lurons Anissa Cadelli et Robin Girod se tiennent la main (et la barbichette) sur scène. Leur blaze, c’est Bandit Voyage, un nom qui leur colle à la peau comme les sièges en simili-cuir d’une Corvette en route vers des pays acides et sucrés.
Ce vendredi, les filous d’une synthpop décousue mais au cœur punk uni (comme ils disent) débarquent avec un troisième album rempli de boîtes à rythme, de saxos, d’invités bien sentis et de guitares moyennement fonctionnelles.
« Dans cet album, on peut entendre de la cumbia, du jazz…et un truc particulièrement cool, c’est l’utilisation de l’autotune et des saxophones hyper raffinés. » Un auditeur
Le disque a bien failli s’appeler Syndrome Aznavour, mais finalement ils ont choisi Was ist Das, sans point d’interrogation…un peu comme le « qu’est-ce que c’est » du Psycho Killer des Talking Heads. Il paraît qu’il est né quelque part entre Genève et Berlin, entre des concerts, sur la route, encore et toujours. 15 morceaux aussi intimes qu’explosifs déjà considérés comme une renaissance No Wave par une certaine scène berlinoise.
Dans Le Debrief, on retrouve Anissa Cadelli et Robin Girod pour vérifier si les auditeurices suisses qui ont écouté l’album sont du même avis :
« J’estime que ma place c’est d’être moi-même. Et quand on ose prendre cette place, on trouve quelques personnes autour, mais on n’a pas le monde avec nous. » Anissa Cadelli
Bandit Voyage, Le Debrief :
Crédit image : Cédric Roland
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