C’est le nouveau livre du chaos. Pogo – Regards sur la scène punk française (1986-1991) revient en images sur les années Ludwig von 88, Parabellum, Pigalle et Bérurier Noir.
Une ambiance impensable aujourd’hui
Des concerts, un public en transe et des coulisses pittoresques : les images en noir et blanc de Roland Cros, photographe des Bérus, font revivre l’époque surexcitée du punk. Le prix des lives est alors ridicule, il n’y a pas de barrières entre la scène et le public, pas d’agents de sécurité non plus.
Avec les moyens du bord
Les groupes, eux, se débrouillent comme ils peuvent : nourriture sommaire, salles de concerts improvisées dans des hangars. Mais l’énergie dégagée par le punk, Bérurier Noir en tête de file, est telle que chaque concert draine une foule immense.
Le service d’État aux trousses
Même les Renseignements Généraux finissent par s’intéresser aux Bérus et à les surveiller de près. Preuve que l’ordre établi craignait le mouvement.
La fin d’une époque
Mais le train de vie est fulgurant et les tournées, épuisantes, finissent par devenir cette monotonie-même qu’on cherche à transcender. C’est sans doute pour cette raison que le punk s’étiole dès la fin des années 80 : Bérurier Noir tire sa révérence avec trois concerts d’apothéose à l’Olympia en 1989.
Un résumé en images
Cette période bouillonnante, Pogo la retrace en images. La préface est signée Marsu, le manager de Bérurier Noir, et l’œuvre est parue aux éditions L’Échappée le 4 octobre dernier. Excellent cadeau de Noël pour les nostalgiques de ce joyeux bordel.